Fenêtres sur jardin

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     ​Nous sommes pas moins de vingt-sept à tourner autour de deux œuvres de LaOdina, à l’invitation de Lydia Padellec, des éditions de la Lune Bleue, et de l’association des Trouées Poétiques.

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     Vingt-sept femmes et hommes d’horizons on ne peut plus différents – éloignés mais pas opposés, bien au contraire –, situant, exprimant, nommant l’arrière-scène de ces deux peintures sobres, chaudes, intimes – captations du réel, de la « vraie vie. »

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ce qui frémit dans le silence
s'infiltre et se glisse
draine ses pores irrigue les veines
et se glisse sous la peau
nue
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​Angèle Paoli

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Ainsi s'équilibrent 
les contraires.

Espace du dedans
espace du dehors

​cohabitent désormais.

​Valérie Canat de Chizy

​​     Autrices et auteurs qui scrutent ce mystère antédiluvien du miroir, voit-on ou est-on vu ? Car il s’agit plus d’un miroir que d’une fenêtre, dans le fond, une fenêtre dirige vers l’extérieur ; là, tout est intérieur.
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     Ou bien est-ce cela, une fenêtre, une direction vers soi ; de même qu’un jardin est intime autant qu’à la vue du monde… et les mots qu’on extraie d’une peinture, ne sont-ils pas là aussi miroirs, plus que fenêtres ?
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